L’avantage de l’ersatz de Noël est de démultiplier l’ubiquité du grand Barbu. Je me suis rasé pour l’occasion des fois qu’on me prenne pour lui et qu’on n’y croit plus, ni à lui ni à moi. C’était joyeux et j’en suis reconnaissant aux organisateurs de la fête ainsi qu’aux présents généreux générant de généreux présents.
Le futur à présent. Un lendemain plein de rogatons de papier cadeau qui jonchent le sol et parmi lesquels traînent un poney sans queue, un légo sans tête, un Noël sans l’un ni l’autre ni eux deux. Dans la voiture avant de nous quitter nous faisons les cons et Bébé Lionceau me rappelle que je lui avais promis quelque chose. S’il s’agit d’un cadeau sur la liste et que j’aurais oublié, c’est qu’elle sait, pour le Père Noël. Mais non, la promesse, c’était de l’emmener à la neige. Oh pauvrette mais ça c’était avant le dérèglement climatique et son grand frère goguenard précise que pour qu’il neige, il faudrait déjà qu’il pleuve. Il est bon, il est très très bon, le genre à croire encore au Père Noël. Nous nous quittons et nous donnons rendez-vous à un autre vendredi. Ou la vie sauvage qui reprend. Mais pour que cette séparation soit moins cisaillante, l’angelote à son Papa qui ne sanglote pas se retourne, fataliste puisque vient l’heure de l’être : « Papa, bientôt c’est l’été ».
Je ne sais pas pourquoi elle me dit ça, mais alors que l’hiver n’a pas vraiment commencé, ça va me faire la semaine et je reprends ma voiture avec le sourire.
Hello, je te remercie pour ce bref écrit, il est très captivant. Notre sujet se ressemble, pour cela je me permet de te faire un petit lien seulement si tu n’y constate pas d’inconvénient. Cordialement.
Joli ce blog je ne vous remercierai jamais assez pour ça c’est super !
Bravo pour ce récit très poétique…
Très belle plume continuer comme celà je ne m’en lasse pas
C’est bientôt nöel et ce petit compte et vraiment sympa, continuer